Agence des Aides Etrangères
L’A.I.A ou l’Agence des Aides Etrangères a été créée en vertu d’une loi spéciale adoptée par l’Assemblée Constitutive en 1990. Elle représente un organisme gouvernemental responsable de la réception, la prise en garde, la distribution et le contrôle sur l’utilisation des aides humanitaires provenant de pays, d’organisations et d’individus étrangers et offertes à l’Etat bulgare.
L’agence est dirigée par un Président et une commission de 6 membres. Ces derniers sont désignés à parité par l’Assemblée Nationale, le Président de la République et le Conseil des Ministres.
Ils se réunissent une fois par mois pour examiner les propositions d’entraide faites par les organismes étrangères. Leur accord exempte de taxes et de droits, les marchandises ainsi données. L’agence informe le donateur de son accord, il peut alors procéder à l’expédition. Elle évalue chaque don et en dresse une liste qui est communiquée chaque mois au gouvernement. Son rapport annuel est publié devant le Parlement.
Appel du Dr. Grigor Majev, Directeur
« Nous nous adressons à vous avec l’appel pour des donations en produits alimentaires de durée (riz, haricots blancs, macaroni, sucre, conserves à viande, lait en poudre), vêtements second usage, médicaments, produits médicaux de consommation (y compris des pampers), produits désinfectants et argent.
Nous sommes conscients que la vie et la santé des gens sont placées au plus haut rang de la hiérarchie des valeurs humaines, aussi acceptons-nous toute aide humanitaire comme l’expression de la noble éthique de la solidarité et l’amour pour le prochain.
L’Agence accepte des donations destinées aux établissements médicaux et sociaux budgétaires, ainsi qu’aux centres communaux d’assistance sociale qui répartissent les aides humanitaires parmi les individus et organisations nécessiteux de la commune.
Conformément à l’article 6 de la loi sur l’Agence des Aides Etrangères, les aides humanitaires sont exemptées d’impôts, de droits de douane, de taxes d’accises.
L’Agence des Aides Etrangères dispose d’information détaillée et complète sur les régions les plus problématiques en Bulgarie. Cela de sorte que sur la volonté du donateur, elle puisse orienter les donations vers les citoyens bulgares les plus nécessiteux.
En effet, les donateurs sont bien souvent émotionnellement liés à une région ou à une localité déterminée et il se peut qu’il soit incapable d’évaluer correctement les besoins des habitants locaux. Dans ces cas, l’Agence se met à disposition des donateurs en vue de la satisfaction plus équitable aux besoins des personnes nécessiteuses.
L’Agence observe strictement la volonté des donateurs et applique un système rigoureux de contrôle et de compte-rendus des donations par différentes localités.
Elle exige des bénéficiaires de dresser et soumettre des papiers justificatifs qui sont confiés et pris en garde à l’Agence. Sur la demande des donateurs, ceux-ci peuvent avoir accès à cette documentation pour vérifier et contrôler.
Par ses activités, l’Agence des Aides Etrangères contribue à rendre la situation matérielle des institutions gouvernementales et des individus moins difficile.
La réforme de 1990 en Bulgarie et la mise en place du Conseil Monétaire on permit une certaine stabilisation financière. Néanmoins les deux-tiers de la population bulgare vivent en-dessous du niveau de pauvreté*.
Un réseau total de protection sociale ne s’inscrit pas dans les possibilités nationales de la Bulgarie. A présent, nous avons besoin non seulement du support des institutions financières internationales. Pour la restructuration de l’économie bulgare. Egalement nous avons besoin de la solidarité de la communauté internationale, de ses aides humanitaires. Afin de pouvoir rendre supportables les difficultés auxquelles les pauvres et les nécessiteux font face, au quotidien. »
Les groupes sociaux les plus dépourvus sont amené à vivre dans des conditions d’extrême pauvreté. Leurs besoins en produits alimentaires, vêtements, logements, chauffage et autres est croissants :
– les personnes installées dans les maisons sociales (les orphelins, les enfants privés de surveillance parentale, les personnes à santé atteinte) ;
– les groupes ethniques minoritaires (les Roms, les Turcs, les localités à structure démographique aggravée et les régions à chômage chronique) ;
– les retraités (Du moins plus particulièrement ceux qui ne possèdent pas de revenus supplémentaires à la pension et vivant seuls).
*Selon les études réalisées dans le cadre du Programme des Nations Unies pour le Développement.