Ce village situé au pied du massif montagneux du Rila est traversé par une petite rivière qui peut toutefois se transformer en torrent à la fonte des neige ou à la suite de pluies soutenues. La montagne n’étant pas gérée – faute de moyens – l’eau de ruissellement ravine les berges et contribue à déraciner des arbres. Il est déjà arrivé voici longtemps (en 1953) il est vrai, que des arbres s’abattent dans le lit de la « Klissourette » et forment un barrage artificiel…qui a lâché d’un coup générant une sorte de tsunami. Une catastrophe bien présente dans les mémoires.

En raison de l’évolution du climat, les pluies deviennent plus intenses.

Les conditions sont malheureusement réunies pour une ré-édition de la catastrophe…même si nul ne peut prévoir si cela arrivera cet hiver, ce printemps ou dans de nombreuses années. Mais ce qui est certain, c’est que si rien n’est fait, un jour, il y aura de nouveau une catastrophe du même genre.

Par ailleurs, du fait du ravinement, l’eau s’écoule trop vite. Elle ne s’infiltre pas et les sources s’assèchent. Pour y pallier, nous avons procuré au village un forage doté d’une pompe qui vient suppléer aux besoins du village. Toutefois il ne règle pas le problème de fond  l’assèchement progressif des sources…où le forage puise son eau !,

Les causes : la fonte plus rapide des neiges dans les montagnes et le ruissellement des eaux de pluies plus rapide.

Deux interventions pourraient y pallier  d’établir en partie : dans le lit de la Klissourette, rendre opérationnel un déversoir existant et établir deux nouveaux déversoirs, (sortes de barrages bas) visant à ralentir le cours de l’eau et permettant de ré-alimenter les sources.

Des scouts de 15 à 17 ans de la ville de Chimay (Belgique) du 1 au 10 juillet 2019

• Dégager le petit barrage en amont qui s’est ensablé et est encombré de bois mort. Pour cela notre association fera appel à un bobcat mais il est nécessaire de faire des travaux préparatoires.

• Poser deux gabions à un endroit particulièrement raviné du cours d’eau. En effet le ravinement risque de briser le tuyau d’alimentation en eau du réservoir de la commune.

Notre association (SFB) fournira les gabions et les fera livrer sur place ainsi que les pierres.

Le groupe des 10 scouts pionniers sera logé dans une maison d’hôtes qui comporte 12 couchages. Elle est située au bout du village, tout en haut du village et donc proche des lieux d’intervention. Le coût serait de 5 euros par nuit car notre asso prendrait en charge la moitié de ces frais.

Le propriétaire étant toutefois inquiet que le groupe ne dégrade la maison, je me suis engagé à dormir sur place.